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çoive (139) l'ensemble des hommes dont la plupart sont trop préoccupés du soin de leur nourriture et le reste trop peu soucieux de vouloir comprendre, cependant, et efin d'enlever à chacun toutes excuses (i4o) on a résumé ces lois en une formule simple et intelligible même à ceux dont la capacité est la plus médiocre et qui est la suivante « (1/11) Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fit ». Cette formule montre que, pour s'instruire des Lois dé Nature, il suf- fit, quand on pèse les actions des autres en les com- parant aux siennes propres, de les faire passer, si elles semblent trop lourdes, dans l'autre plateau de la balance et de mettre les siennes à leur place, de telle façon que ses passions et son amour-propre ne puissent rien ajou- ter au poids (i4a) [ et il n'est alors aucune de ces Lois de Nature qui ne paraisse très raisonnable]. LES LOIS DE NATURE OBLIGENT TOUJOURS EN CONS- CIENCE, MAIS ELLES N'OBLIGENT EFFECTIVEMENT QUE LORSQU'IL Y A Sécurité. Les Lois de Nature obli- gent in f oro interno, c'est-à-dire qu'elles obligent au désir de les voir régner (i43), mais elles n'obligent pas (139) Le latin dit « Voilà, va-t-on dire, une déduction des lois de nature, Iro [/'subtile pour que puisse la saisir ». (i'io} Le latin dit « du soin de leur nourriture ou de leurs plaisirs, cependant afin d'enlever aux plus bornés toute excuse ». (1&1) Le latin dit « la Sainte-Ecriture a résumé ces lois en une formule courte et claire, Faites aux autres ce que vous vou- lez que les autres vous fassent, et les philosophes en celle-ci, ». (i4a) Le latin dit « Par conséquent, pour apprendre à fond toute la Loi de Nature; il suffit, lorsque l'on soupèse les actions des autres avec les siennes, de les faire passer dans l'autre pla- teau de la balance, de telle façon que les passions individuelles n'ajoutent rien au poids ».
(iâ3) « they bina* to a desire they should tatie place » en