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Page:Hoffman - Phèdre, tragédie-lyrique en 3 actes, 1786.djvu/27

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Grands Dieux ! dans quels moments

Me laissez-vous le soin de mon empire ? [265]

LE PEUPLE et LES GRANDS.

Dans le malheur qui menace l'empire,

Rassurez-nous, Dieux justes, Dieux puissants !

LE CORIPHEE, LES GRANDS DE L'ETAT ET CHOEURS DE FEMMES, à Phèdre.

En vous seule Trézène espère,

Trézène obéit à vos lois ;

Auguste Reine, tendre mère, [270]

Veillez sur le fils de nos Rois.

OENONE.

à Phèdre.

Le sort ne vous est plus contraire,

Prenez le sceptre de nos rois :

En vous seule Trézène espère,

Le Ciel applaudit à son choix. [275]

TROUPE DU PEUPLE, dans le fond.

Ô toi qui nous ravis un père,

Écoute nos plaintives voix ;

Dieu terrible, Dieu du tonnerre,

Veille sur le fils de nos rois.


ACTE II

{{didascalie | Le Théâtre représente une Galerie du Palais