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Page:Hoffman - Phèdre, tragédie-lyrique en 3 actes, 1786.djvu/28

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des Rois de Trézène.}}


SCÈNE PREMIÈRE.

PHEDRE, OENONE.
OENONE.

Enfin les Dieux sont touchés de vos larmes. [280]

Tout vous obéit en ces lieux ;

Dans le tombeau Thésée emporte vos alarmes,

Vous ne rougirez plus d'un soupir amoureux,

Pour vous enfin la vie aura des charmes.

PHEDRE.

Je ne m'en défends pas. Je vois avec plaisir [285]

Briller un rayon d'espérance.

Si je ne puis retrouver l'innocence,

C'est un soulagement d'avoir moins à rougir.

OENONE.