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Page:Hoffman - Phèdre, tragédie-lyrique en 3 actes, 1786.djvu/31

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Devant vous il doit bientôt paraître.

PHEDRE.

Ô ciel !

OENONE.

Le craignez-vous?

PHEDRE.

Ah ! c'est moi que je crains.

OENONE.

Espérez tout, et vous verrez peut-être,

Succéder le bonheur à de si longs chagrins.

PHEDRE.

Le bonheur ! En est-il pour un cœur trop sensible. [320]

OENONE.

On n'est pas à l'amour pour toujours inflexible.

PHEDRE.

Il le sera toujours.

OENONE.

Consentez à le voir.

PHEDRE.