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Page:Hoffman - Phèdre, tragédie-lyrique en 3 actes, 1786.djvu/63

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Ah ! Dieux !

OENONE.

Et votre époux, dans sa fureur subite,

Lui prescrit loin d'Athènes un exil éternel.

PHEDRE.

Juste ciel ! Quelle horreur !

OENONE.

Craignez peu sa colère ;

Moi-même je l'ai vu partir,

Chargé de la haine d'un père, [720]

Et de tous les tourments qu'il vous a fait souffrir.

PHEDRE.

Monstre ! Et qui t'avait dit de noircir l'innocence ?

Est-ce moi ? Parle ! Hélas ! Peut-être il va périr.

C'est sur toi que des Dieux doit tomber la vengeance;

Fuis : Je te hais.

OENONE.

Ô ciel ! [725]

PHEDRE.

Fuis, malheureuse, fuis. [725]