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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/137

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marades regardaient comme un homme faible, et même comme un poltron, se conduisit en cette circonstance avec tant de courage, qu’il fut généralement admiré. Mais depuis ce temps il ne fut plus le même : du jeune homme simple et studieux, il advint un fanfaron et un fier-à-bras insupportable ; et il fit si bien que le senior d’une landsmanschaft[1], qu’il avait insulté de la manière la plus vulgaire, le tua en duel, au premier coup. — Je te raconte cela tout bonnement, neveu ; c’est une historiette, tu en penseras ce que tu voudras.

On entendit marcher dans cette salle. Une voix perçante retentissait à mon oreille, et me criait : Elle est morte !

  1. Des associations se forment sous ce nom dans toutes les universités ; le doyen, ou sénior, est chargé par ses camarades de les diriger,
    Trad.