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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/138

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Cette pensée me frappa comme un éclair. Mon oncle se leva, et appela : François ! François !

— Oui, M. le justicier ! répondit-on en dehors.

— François, ranime un peu le feu dans la cheminée de la salle ; et, si c’est possible, fais-nous préparer deux tasses de thé.

— Il fait diablement froid, ajouta mon oncle en se tournant vers moi ; si nous allions causer auprès de l’autre cheminée ?

Il ouvrit la porte : je le suivis machinalement.

— Comment cela va-t-il en bas ? dit-il au vieux domestique.

— Ah ! ce n’est rien, répondit François ; Madame se trouve bien maintenant, et elle attribue son évanouissement à un mauvais rêve.

Je fus sur le point de bondir de joie.