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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/185

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vieillard se changea en un homme aux joues animées, aux formes rebondies, qui posait le talon avec vigueur, et poussait un gros rire bien sonore lorsqu’il entendait quelque propos joyeux.

La vie paisible qu’on menait à R…bourg, fut troublée par l’arrivée d’un personnage qu’on n’attendait pas. C’était Hubert, le jeune frère du baron Wolfgang. À sa vue, le baron pâlit et s’écria : — Malheureux, que viens-tu faire ici ?

Hubert se jeta dans les bras de son frère ; mais celui-ci l’emmena aussitôt dans une chambre éloignée, où il s’enferma avec lui. Ils restèrent plusieurs heures ensemble. Enfin, Hubert descendit, l’air troublé, et demanda ses chevaux. Le justicier alla au devant de lui ; le jeune seigneur continua de marcher ; mais V… le supplia de rester encore quelques instans au château, et en ce