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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/197

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passèrent auprès de lui sans le regarder, et qui parcouraient toutes les salles. Enfin, il apprit que le baron ne se trouvait pas, et qu’on le cherchait depuis plusieurs heures. Il s’était mis au lit en présence de son chasseur ; mais il s’était éloigné en robe de chambre et en pantouffles, un flambeau à la main ; car tous ces objets manquaient dans sa chambre.

V…, frappé d’un sombre pressentiment, courut à la grand’salle, auprès de laquelle se trouvait l’ancien cabinet du défunt baron. La porte qui menait à la tour écroulée était ouverte, et V… s’écria plein d’horreur : — Il est au fond du gouffre, brisé en morceaux !

Ce n’était que trop vrai. La neige avait tombé toute la nuit, et on ne pouvait apercevoir qu’un bras raidi qui s’avançait entre les pierres. Plusieurs heures s’écoulèrent avant que des ouvriers pussent descendre, au risque de leur vie, le