Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/199

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les yeux à demi éteints, et se jeta dans un fauteuil, car il ne pouvait se soutenir.

— J’ai désiré la mort de mon frère, parce que mon père lui a laissé la meilleure partie de son héritage. Il a péri, et je suis seigneur du majorât ; mais mon cœur est brisé, et je ne serai jamais heureux. Je vous confirme dans votre emploi, et vous recevrez les pouvoirs les plus étendus pour régir le Majorât où je ne pourrais pas demeurer !

Hubert quitta le justicier, et partit pour K… un instant après.

On répandit le bruit que le malheureux Wolfgang s’était levé dans la nuit pour se rendre dans un cabinet où se trouvait une bibliothèque. À demi endormi, il s’était trompé de porte et s’était précipité sous les débris de la tour.

— Ah ! dit François, le chasseur du baron, en entendant raconter ce récit in-