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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/212

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situation de son protégé, il s’efforçait de tirer sur ce qui venait de se passer quelques indices à son avantage. Le lendemain, dès le matin, Daniel se présenta dans sa chambre pour une affaire domestique. V… le saisit aussitôt par le bras, et lui dit : — Ecoute-moi, Daniel ! il y a long-temps que je veux te consulter. Que penses-tu des embarras que nous cause le singulier testament du baron Hubert ? Crois-tu que ce jeune homme soit véritablement le fils légitime du baron Wolfgang ?

Le vieil intendant, évitant les regards du justicier, répondit : — Bah ! il se peut que cela soit, comme il se peut que cela ne soit pas ; que m’importe ! Soit maître qui voudra ; ce sera toujours un maître.

— Mais, reprit V… en s’appuyant sur son épaule ; toi, qui étais le confident du vieux baron Roderich, tu as dû con-