Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/65

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François en s’inclinant poliment au moment où j’eternuais ; et il ajouta aussitôt : Ce sont les pierres et le plâtre du gros mur qui sont tombés pendant le grand ébranlement.

— Vous avez donc eu un tremblement de terre ! s’écria mon oncle hors de lui.

— Non, M. le justicier, répondit le vieux domestique avec une espèce de sourire ; mais il y a trois jours, la voûte de la salle d’audience est tombée avec un bruit épouvantable.

— Que le diable emporte… Le grand-oncle, violent et irritable qu’il était, se disposait à lâcher un gros juron ; mais levant le bras droit et relevant son bonnet de renard, il se retint et se retourna vers moi en éclatant de rire. — Vraiment, me dit-il, il ne faut plus que nous fassions de questions, car nous ne tarderions pas à apprendre que le château