Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/66

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tout entier s’est écroulé. — Mais, continua-t-il en se tournant vers le vieux domestique, mais, François, ne pouviez-vous pas être assez avisé pour me faire préparer et chauffer un autre appartement ? Ne pouviez-vous pas arranger promptement une salle pour les audiences ?

— Tout cela a été fait, dit le vieux François en montrant l’escalier d’un air satisfait, et en commençant à monter les degrés.

— Mais voyez donc cet original ! s’écria mon oncle en le suivant. Il se mit à marcher le long de quelques grands corridors voûtés, sa lumière vacillante jetait une singulière clarté dans les épaisses ténèbres qui y régnaient. Des colonnes, des chapiteaux, de sombres arcades se montraient dans les airs sous des formes fugitives, nos ombres gigantesques marchaient auprès de nous, et ces merveil-