Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/91

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Je ne fus pas peu embarrassé d’avoir laissé échapper ce nom devant mon grand-oncle, qui avait bien remarqué mon trouble à l’arrivée de la baronne. Je craignais qu’il ne me poursuivît de ses sarcasmes ; mais le lendemain, en entrant dans la salle d’audience, il ne me dit que ces mots : — Que Dieu donne à chacun le bon sens de se conserver à sa place !

Puis il s’assit à la grande table, et ajouta : — Neveu, écris bien distinctement pour que je ne sois pas arrêté court en lisant tes actes.