Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/101

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sont soumis et qui obéissent à ses volontés. Helgrefe, chez qui maître Klingsohr a pris son logement, raconte à ses voisins de merveilleuses choses. Dans la nuit, on dirait qu’il y a une grande société chez lui, bien qu’on n’ait vu entrer personne dans la maison, et alors commencent des chants singuliers, des bruits extraordinaires, et on voit briller une lumière éblouissante par les fenêtres. Peut-être ce Nasias est l’ennemi du genre humain lui-même. Partez, mon cher sire, n’attendez pas cette fâcheuse visite, je vous en conjure !

— Eh, mon cher hôte ! répondit Wolfframb, comment voulez-vous que j’évite la lutte qui m’est offerte ? Cela est tout à fait contraire aux règles des maîtres chanteurs. Que Nasias soit un esprit malin ou non, je l’attendrai tranquillement. Peut-être m’assourdira-t-il de chants infernaux, mais il ne trou-