Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/115

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accueilleront comme leur chef, car vous êtes aussi habile dans cet art que dans l’astrologie et les autres sciences. Ainsi donc, restez ici et ne pensez plus à retourner dans la Transylvanie.

— Permettez, noble seigneur, répondit maître Rlingsohr, permettez que je retourne encore à Eizenach, et de là en Transylvanie, le pays n’est pas aussi inhospitalier et aussi défavorable à mes études que vous le pensez. Songez que je ne saurais trop me rapprocher de mon roi André II, de qui je reçois, pour mes connaissances en minéralogie qui lui ont déjà valu plus d’un trésor, un traitement de trois mille marcs d’argent, dont j’ai besoin pour m’assurer le calme et le repos nécessaires à la méditation. Ici je n’aurais que bruit et querelles avec vos maîtres chanteurs. Mon art repose sur d’autres principes que les leurs, il se peut que leur