Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/116

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âme pieuse leur suffise pour composer, je ne les méprise point à cause de cela, mais je ne saurais les imiter.

— Cependant, dit le landgrave, vous assisterez comme arbitre à la lutte qui doit avoir lieu entre votre élève Henri de Ofterdingen et les autres maîtres.

— Nullement, répondit Klingsohr, comment le pourrais-je ? Et si je le pouvais, encore ne le voudrais-je pas. Vous même, prince, vous pourrez juger de la lutte, en confirmant la voix du peuple qui se fera certainement entendre. Mais ne nommez plus Henri de Ofterdingen mon élève. Il semblait avoir de l’énergie et des forces, mais il s’est arrêté à l’écorce sans pouvoir goûter au noyau. — Fixez toutefois le jour de la lutte, je vous suis caution que Henri de Ofterdingen se présentera.

Toutes les prières du landgrave fu-