Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/139

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mode, l’attrait diversifié des arts et des sciences, tout cela me retenait puissamment. Jamais je n’avais été plus satisfait, et plus disposé à me livrer à mon ancien penchant de me promener seul dans les rues, de me réjouir à la vue des images suspendues aux boutiques, des affiches, ou de contempler les tournures des gens qui passaient et de faire leur horoscope, sans compter que j’avais encore pour compléter mon plaisir, la vue des ouvrages des arts, et celle des magnifiques édifices. L’allée, ceinte de constructions de ce genre, qui mène à la porte de Brandenbourg, est le rendez-vous du monde appelé par son rang ou par sa richesse, à jouir de tous les avantages de la vie. Dans les bas-étages de tous ces beaux palais sont des magasins où l’on débite tous les objets de luxe, tandis que les étages supé-