Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/140

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rieurs sont habités par la classe de gens dont je viens de parler. Les plus belles hôtelleries sont dans cette rue, presque tous les ambassadeurs y demeurent, et un mouvement tout particulier se fait remarquer dans ce quartier qui semble plus populeux que tout le reste de la ville. L’affluence qui s’y porte, fait que chacun se contente d’une demeure très-étroite, et que plus d’une de ces maisons, habitée par différentes familles, ressemble à une ruche d’abeilles. Je m’étais souvent promené dans l’allée, lorsqu’un jour mes yeux furent frappés par une maison qui se distinguait des autres d’une façon bien singulière. Représentez-vous une maisonnette à quatre croisées, resserrée entre deux hauts édifices, dont tout l’étage s’élevait à peine au-dessus du rez-de-chaussée de la maison voisine. Le toit délabré