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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/216

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heures calmes, de lui raconter quelque chose, ne m’invitait-il pas à le laisser en silence se livrer à ses pensées, car il travaillait, disait-il, à une grande composition, dans laquelle…

— Oh ! s’écria Théodore en riant, c’est une affaire toute particulière que l’histoire des récits de Lothaire. Vous ne sauriez vous figurer quelle singulière idée s’était emparée de lui pendant ma maladie. — Un jour, il s’approcha de mon lit et me dit : Les mines les plus belles, les plus riches pour des contes, des nouvelles, ou des drames, sont les vieilles chroniques. Cyprien l’a déjà dit, et il avait raison, — Dès le jour suivant, quoique fort accablé par mon mal, je remarquai que Lothaire était assis non loin de moi, lisant dans un vieil in-folio. Bref, il courut chaque jour à la bibliothèque publique, et traîna ici toutes les chro-