Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/220

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suivit les enterremens et se montra fort triste, etc. — Tu penses bien, mon Ottmar, que cette courte narration me réjouit fort ; mais ma curiosité fut encore plus excitée par quelques feuillets écrits de la main de Lothaire, qui se trouvaient près du livre, et dans lesquels, comme je m’en aperçus au premier coup d’œil, ce singulier caprice du diable était narré à la manière de notre ami. Voici ces feuillets, je les ai apportés pour vous édifier tous.

Théodore tira quelques feuillets de sa poche et les présenta à Ottmar.

— Quoi ! s’écria violemment Lothaire, tu m’as soustrait malicieusement une production manquée, que je croyais anéantie depuis long-temps, et tu l’as conservée pour me mettre en discrédit auprès des gens d’esprit et de goût. — Pourquoi cela ! — Rendez-moi ce misérable gribouillage, afin que je