Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/33

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Maître Friedebrand lui montra surtout quelques histoires qu’il mit en poésies, particulièrement celles de Gamurret et de son fils Parcivall, du margrave Guillaume et du fort Rennewart, lesquelles poésies un autre maître chanteur, Ulrich de Turckheim mit plus tard en rimes allemandes, à la prière des gens de distinction, qui ne comprendraient certainement pas les chansons de Eschinbach. — Il arriva donc que Wolfframb devint fort célèbre et gagna la faveur de beaucoup de princes et de grands seigneurs. Il visita bon nombre de cours, et y reçut de grands honneurs, jusqu’à ce qu’enfin le landgrave Hermann de Thuringe qui l’avait entendu louer en tous lieux, l’appela à la sienne. Le talent de Wolfframb et plus encore sa modestie et sa douceur, lui gagnèrent en peu de temps le cœur du landgrave, et Henri de