Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/54

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qu’il avait ressentie en l’apercevant d’abord.

— Vous croyez que je suis un maître habile, dit l’étranger d’une voix retentissante. Eh bien, oui ! dans le temps il en pouvait être ainsi, mais je ne puis pas m’occuper à donner des leçons. Cependant je me plais à donner de bons conseils aux gens avides de savoir, comme vous paraissez l’être. Avez-vous jamais entendu parler d’un maître chanteur versé dans toutes les sciences, nommé Klingsohr ? on dit que c’est un grand nécromancien, et qu’il a des rapports avec quelqu’un qu’on ne voit avec plaisir nulle part. Mais ne vous laissez pas induire en erreur, car ce que les bonnes gens ne comprennent pas leur semble toujours surnaturel, et doit, selon eux, appartenir au ciel ou à l’enfer. Eh bien ! maître Klingsohr vous montrera