dus maîtres qui usurpent ce titre ; car tu ne saurais m’en vouloir, si je trouve tous vos misérables chants fort absurdes et fort ennuyeux.
— Ainsi tu méprises ceux que tu honorais tant, dit Wolfframb, et tu ne veux plus avoir rien de commun avec eux ? Toute amitié, toute tendresse sont devenues étrangères à ton cœur, parce que tu es devenu plus habile que nous ! Et moi aussi, moi, tu ne me trouves plus digne de ton amour, parce que je ne puis, dans mes vers, m’élever aussi haut que toi. — Ah ! Henri, si je te disais ce que j’ai éprouvé en entendant tes chants…
— Il ne faut pas me le taire, dit Henri en riant ironiquement, cela sera peut-être fort instructif pour moi.
— Henri, dit Wolfframb d’un ton sévère, il est vrai que tes chants ont pris un essor extraordinaire et merveil-