Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/86

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Helgrefe vint amicalement au-devant de lui, et courut l’annoncer, selon son désir, au maître qu’il venait visiter ; mais il revint en disant que maître Klingsohr étudiait et qu’il ne pouvait voir personne. Il fallait se présenter de nouveau dans deux heures. Wolfframb fut forcé de se soumettre à ce retard. Après être revenu deux heures plus tard, et avoir attendu une heure encore, Helgrefe eut enfin la permission de l’introduire. Un laquais, singulièrement vêtu de soie de diverses couleurs, lui ouvrit la porte de la chambre, et Wolfframb entra. Il aperçut un homme de haute taille, couvert d’une longue robe de velours rouge avec de larges manches, et richement bordée de martre, qui se promenait gravement dans sa chambre. Ses traits ressemblaient à ceux du Jupiter tonnant, tant son front offrait de majesté