Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/85

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nach. Lorsqu’il arriva devant la maison du bourgeois Helgrefe, il trouva un grand nombre de gens rassemblés qui regardaient tous vers le balcon. Il reconnut parmi eux beaucoup de jeunes gens de l’école de chant, qui ne cessaient de s’entretenir du célèbre maître. L’un avait écrit les paroles que Klingsohr avait prononcées lorsqu’il était entré chez Helgrefe ; les autres savaient au juste ce que le maître avait mangé à dîner ; un troisième prétendait que le maître lui avait souri et parlé, parce qu’il l’avait reconnu pour un chanteur, à sa barette qu’il portait toute semblable à celle de maître Klingsohr ; et un quatrième entonnait une chanson qu’il disait écrite à la manière du poète transylvanien. Bref, c’était partout un tumulte étrange. Wolfframb perça à grand’peine toute cette cohue, et pénétra dans la maison.