son côté, au château de Fach. Andrès fut acquitté eu faveur de la longue détention qu’il avait subie, et il alla s’établir avec sa femme au château où le généreux comte le reçut.
Le procès contre Ignace Denner prit alors une tout autre tournure. Ses dispositions avaient entièrement changé depuis l’élargissement d’Andrès. Son orgueil était tombé, et il fit à ses juges des aveux qui les firent frémir d’horreur. Denner s’accusa lui-même, avec toutes les marques d’un profond repentir, d’avoir fait un pacte avec le diable, pacte qu’il suivait depuis son enfance, et l’instruction continua avec le secours de l’autorité ecclésiastique. Les récits de Denner renfermaient tant de circonstances extraordinaires, qu’on les eût regardés comme les rêves d’un cerveau malade, si les informations qu’on prit à Naples, qu’il désigna