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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/148

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CONTES NOCTURNES.

Allons, il est temps ! La dame voilée retomba à genoux, l’abbesse mit ses mains au-dessus d’elle et pria à voix basse, puis elle serra la jeune femme dans ses bras en versant des larmes qui témoignaient une douleur profonde, donna avec dignité sa bénédiction à la famille, et, accompagnée du vieillard, regagna rapidement sa voiture à laquelle on avait attelé des chevaux frais. Le postillon repartit comme un trait en poussant des houras et en faisant retentir son cor dans les rues de la ville.