Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
185
LE VŒU.

d’autre société que celle de sa camériste.

Un jour, le comte était plongé dans des réflexions profondes, tout rempli de la pensée de cet homme que les Polonais adoraient alors comme une idole, lorsque la porte de son appartement s’ouvrit, et Hermenegilde, couverte de longs habits de deuil, entra lentement. Elle vint s’agenouiller devant le comte, et lui dit d’une voix tremblante : — Ô mon père… le comte Stanislaws, mon époux chéri, n’est plus… Il est mort en héros sur le champ de bataille… Sa veuve plaintive est à genoux devant toi !

Le comte fut d’autant plus disposé à regarder cette scène comme un nouvel accès de la maladie mentale d’Hermenegilde, qu’il avait reçu la veille des nouvelles touchant le comte Stanislaws. Il releva Hermenegilde et lui dit :