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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/195

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LE VŒU.

te trouves-tu ? — Qu’éprouves-tu, mon enfant ? — Et ces questions se renouvelaient avec plus d’instances, dès que Hermenegilde éprouvait le moindre malaise.

Le comte, le prince et la princesse tinrent conseil pour savoir par quel moyen on pourrait détromper Hermenegilde qui se croyait toujours veuve de Stanislaws.

— Je crois malheureusement, dit le prince, que sa folie est incurable ; car elle se porte parfaitement bien et ses forces physiques entretiennent le désordre de son cerveau. — Oui, ajouta-t-il en regardant sa femme, elle est parfaitement bien portante, et cependant on la tourmente comme une malade, à son grand préjudice.

La princesse qui se sentit frappée par ces mots, regarda fixement le comte Népomucène et s’écria : — Non, Herme-