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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/194

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CONTES NOCTURNES.

laws. La princesse, instruite de l’affection mentale de la jeune comtesse, se garda de la contredire, et se contenta de l’assurer que le temps éclaircirait tout ce mystère ; mais elle devint plus attentive lorsque Hermenegilde lui décrivit son état physique et les symptômes qui la troublaient. On vit la princesse la surveiller avec une sollicitude constante, et se montrer plus inquiète, à mesure que Hermenegilde semblait se calmer. En effet, les joues pâles de la jeune comtesse reprirent leurs couleurs, ses yeux perdirent leur éclair sombre, son regard fut plus doux et plus sérieux, ses formes amaigries s’arrondirent de plus en plus ; en un mot elle brilla de nouveau de tout l’éclat de sa jeunesse et de sa beauté. Et cependant la princesse sembla la regarder comme plus malade que jamais, car elle ne cessait de lui dire : — Comment