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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/205

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LE VŒU.

rence, lorsque l’arrivée subite du comte Xavier de R. vint causer de nouveaux embarras. Il entra échauffé par une course forcée, couvert de poussière, avec toute la précipitation d’un homme hors de lui, et s’écria, sans saluer, sans regarder personne : Le comte Stanislaws est mort ! — Il n’a pas été fait prisonnier. — Non. Il a été tué par l’ennemi. — En voici la preuve !

À ces mots, il mit dans la main du comte Népomucène plusieurs lettres qu’il tira de sa poche. La princesse les parcourut, mais à peine eut-elle lu quelques lignes, qu’elle leva les yeux au ciel en s’écriant : Hermenegilde ! — Pauvre enfant ! quel impénétrable mystère !

Elle avait vu que le jour de la mort du comte était le même que celui de sa prétendue rencontre avec Hermenegilde.

— Il est mort, reprit Xavier avec