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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/35

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IGNACE DENNER.

qui disparaissait sous les feuilles. Il voulut découpler ses chiens.

— Ne faites pas cela, mon cher homme ! s’écria Denner ; car je puis vous assurer que vous n’avez pas la moindre chose à craindre.

À peine eut-il prononcé ces mots, qu’un grand coquin aux cheveux touffus, à la longue moustache, et tenant un fusil à la main, sortit du fond du bois. Andrès le mit en joue.

— Ne tirez pas, ne tirez pas ! s’écria Denner. L’homme noir fit un signe amical, et se perdit dans les arbres. Enfin, ils arrivèrent à l’extrémité de la forêt sur une route animée.

— Maintenant, je vous remercie de tout mon cœur, dit Denner, retournez dans votre maison ; si vous rencontrez quelques tournures comme celle que nous venons de voir, tenez vos chiens en laisse, ne vous occupez pas d’elles,