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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/49

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IGNACE DENNER.

sième année, lorsque le temps où Denner avait coutume de se montrer était déjà passé, on frappa par une nuit orageuse à la porte d’Andrès, et plusieurs voix rauques se firent entendre. Il se leva tout effrayé ; mais lorsqu’il se mit à la fenêtre en demandant qui venait le troubler de la sorte et en menaçant de lâcher ses dogues, on lui répondit qu’il pouvait ouvrir à un ami, et il reconnut la voix de Denner. Il alla ouvrir la porte de la maison avec une lumière à la main, et Denner se présenta en effet devant lui. Andrès lui dit qu’il croyait avoir entendu plusieurs voix, mais Denner lui répondit que le bruit du vent l’avait trompé. Lorsqu’ils entrèrent dans la chambre, Andrès ne fut pas peu étonné en s’apercevant que l’extérieur de Denner avait entièrement changé. Au lieu de son costume gris uni, il portait un