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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/97

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IGNACE DENNER.

du sol, et il entendit plusieurs fois prononcer son nom. Il reconnut la voix de Denner, et dit : — Que veux-tu de moi ? laisse-moi ! Je n’ai rien de commun avec toi !

— Andrès, dit Denner, j’ai traversé plusieurs souterrains pour venir te sauver ; car si tu vas jusqu’à la place où s’élève l’échafaud d’où je me suis sauvé moi-même, tu es perdu. Ce n’est qu’en faveur de ta femme, qui m’appartient plus que tu ne penses, que je viens à ton secours. À quoi t’ont servi tes misérables dénégations. Prends cette lime et cette scie, débarrasse-toi de tes chaînes dans la nuit prochaine et lime la serrure de cette porte. Tu traverseras la voûte, la porte extérieure à gauche se trouvera ouverte, et quelqu’un se présentera pour te guider. Adieu !

Andrès prit la lime et la scie, et replaça la pierre sur l’ouverture. Lorsque