dans les airs. Dès ce moment, la réputation de l’habile et brave ouvrier se trouva faite. Le prince le pria instamment de rester à Bamberg et d’y acquérir le droit de maîtrise, lui promettant toutes les facilités possibles. Wacht hésita, quoiqu’il se plût beaucoup dans une ville si riante, où l’on vit à si bon marché. Des constructions considérables, auxquelles on travaillait dans ce moment, étaient un puissant motif pour l’engager à rester ; mais ce qui l’y détermina entièrement, ce fut une circonstance qui exerce bien souvent une influence décisive dans la vie.
Jean Wacht retrouva inopinément à Bamberg une belle et vertueuse fille, qu’il avait vue, quelques années auparavant, à Erlangen, et avec laquelle, déjà à cette époque, il avait souvent échangé de doux regards. En deux