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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/102

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mais homme n’a ri; enfin, après avoir regardé encore une fois ma bonne protectrice, il sortit précipitamment du jardin, — Mais dans tout cela, dit Eugène, je ne vois rien qui puisse t’affliger si profondément. — O seigneur ! s’écria Marguerite, ô Dieu du ciel ! combien de fois ma mère ne m’a-t-elle pas dit que des diables, déguisés sous la forme humaine, parcouraient la terre, semant l’ivraie au milieu du bon grain, et tendant toutes sortes de pièges aux bons ! O Dieu miséricordieux ! — L’étranger ? demanda Eugène. — C’était le diable, qui... Marguerite resta court. Eugène se douta aussitôt que l’étranger, qui avait surpris Marguerite au jardin, ne pouvait être que l’Espagnol Fir