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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/103

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mino Valiès, il comprit très - bien ce que Marguerite voulait dire. Sans s’arrêter long-tems à cet événement, il interrogea timidement Marguerite, et lui demanda si elle ne trouvait pas qu’il avait changé de conduite depuis quelque temps ? A ces mots, Marguerite lui dit tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle représenta au jeune homme qu’il était actuellement toujours triste et taciturne à la maison; qu’elle n’osait plus lui parler; qu’il ne daignait plus lui donner des leçons pendant la soirée; qu’il la privait ainsi de ce qu’elle aimait tant, et de ce qui faisait son unique bonheur, qu’il ne trouvait plus de plaisir à ses belles fleurs et à ses arbustes; qu’il n’avait pas même jeté un regard sur les balsamines qui fleurissaient si bien, et qu’elle avait élevées avec tant de soin, et qu’en gé