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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/106

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loureux, en levant les yeux et les mains vers le ciel. — Je ne sais, dit Eugène avec dépit, je ne sais ce que vous voulez dire par là; mais je ne suis pas encore venu au point d’avoir fait un pacte avec le diable ! — Oui, s’écria la vieille dame, en haussant la voix, oui, Eugène, vous êtes déjà pris dans les lacets du diable ! Le malin esprit a déjà de l’empire sur vous; il étend déjà ses griffes pour vous entraîner à la perte éternelle ! — Eugène, quittez le diable et ses œuvres, c’est votre mère qui vous en supplie et vous en conjure ! Eugène, irrité, interrompit la vieille, en s’écriant : — Dois-je être enterré au milieu de ces murs solitaires ! dois-je sacrifier mes plus belles années ? Les plaisirs