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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/109

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Il raconta à table ce qui lui était arrivé; qu’il avait vu la maison de campagne du banquier Overteen; que le comte Angélo Mora l’occupait actuellement; et que ce dernier l’avait transformé en un véritable jardin botanique magique. — Mon ami Firmino Valiès, dit-il, a la bonté de m’y conduire aujourd’hui, et je verrai de mes propres yeux les plantes que je ne connais que par les livres. Il parla ensuite avec beaucoup de détails des arbres et des arbustes que l’on avait fait venir des contrées les plus éloignées et les plus variées; il dit les noms de ces plantes, et exprima son étonnement de ce qu’elles pouvaient se passer du climat qui les avait vu naître, et qu’on put les élever dans ce pays. De là il en vint à parler des arbrisseaux, des fleurs, et assura que tout, dans