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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/113

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Plein d’admiration pour la pompe et la magnificence qu’il voyait dans le jardin du comte Angélo Mora, Eugène se crut transporté dans un autre monde, — N’est-ce pas, dit Firmino Valiès, n’est-ce pas mon ami, qu’il y a encore des trésors que tu ne connaissais pas. Ce jardin a une toute autre mine que celui de ton professeur ? Il faut observer en passant que l’amitié devenue intime entre les nouveaux amis, les avait engagés à se tutoyer. — Oh ! ne parle pas, répondit Eugène, ne parle pas, je t’en prie, de ce misérable jardinet, où, semblable à une plante malade, je menais une vie pénible et privée de toute jouissance. O quelle pompe ! quelle magnificence ! Quelles fleurs ! Quelles