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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/114

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plantes ! Oh ! si je pouvais rester ici, demeurer au milieu de ce paradis ! Firmino lui apprit que s’il voulait avoir une entrevue avec le comte Angëlo Mora, que lui, Firmino, la lui ménagerait; qu’il pouvait facilement réaliser son désir pourvu qu’il fût possible à Eugène de se séparer de sa vieille femme, au moins pendant le temps que le comte séjournerait dans ce pays. — Cependant, continua Firmino d’un ton moqueur, cependant cela n’est pas possible. Comment un jeune marié comme toi, mon ami, qui est encore dans la lune de miel, pourrait-il se priver d’un moment de bonheur. — J’ai vu aujourd’hui ta femme. En vérité, pour son âge, c’est un petit tendron, gai et rusé. — Il est étonnant que le flambeau de l’amour puisse brûler aussi long-