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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/116

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décela à l’Espagnol que ses paroles avaient produit leur effet. — Cet endroit est très-beau, très-ravissant, continua Firmino Valiès sans attendre la réponse de son ami; cet endroit est très-beau, il est vrai; mais, tu as tort de regarder ton jardin comme un désert. J’y ai trouvé quelque chose bien supérieur à tous les arbres, à toutes les plantes et à toutes les fleurs du monde. — Tu vois bien que je veux parler de cette jeune fille, belle comme un ange, qui demeure dans la même maison que toi. — Quel âge a la petite ? Je crois qu’elle a seize ans, dit Eugène en balbutiant. — Seize ans ! répéta Firmino, seize ans ! le plus bel âge de la vie ! En vérité , lorsque je vis cette jeune fille, je m’expliquai bien des choses,