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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/122

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rir encore une fois le jardin avec elle. Agité d’une douce crainte, Eugène se laissa conduire par la comtesse; mais, son cœur battit plus librement, et ses sens se calmèrent lorsque la comtesse lui fit quelques questions sur diverses plantes rares, et qu’il pût montrer ses connaissances en botanique, sa science chérie. Il sentait la douce haleine de la comtesse parcourir ses joues; la chaleur électrique qui pénétrait son cœur, remplissait son âme d’un bonheur indicible; il ne se reconnaissait plus lui-même. La nuit commençait à répandre de plus en plus son voile sur les bosquets et les fleurs. Firmino avertit qu’il était temps d’aller rejoindre le comte dans ses appartemens. Eugène, tout hors de lui, pressa