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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/129

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une alliance qu’il ne connaissait pas. Elle lui dit ensuite que l’étranger l’avait invité à se trouver de nouveau le soir au jardin du comte. Le ton caressant que la femme du professeur prit ce jour-là, agit comme un baume bienfaisant sur le cœur déchiré du jeune homme. Il semblait à Eugène que le sentiment qu’il avait pour la comtesse n’avait rien de commun avec les sentiments ordinaires de la vie. Il ne pouvait pas nommer ce sentiment amour physique. Cette pensée l’eût profané à ses yeux. Il était très- gai et très-content ce jour-là, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps; et la vieille était beaucoup trop distraite pour apercevoir la préoccupation extraordinaire, qui se manifestait dans celte gaîté peu commune d’Eugène.