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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/128

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voyant Eugène, comment ! vous allez devenir un dormeur ! — Savez-vous bien que votre ami l’étranger est déjà venu vous voir, qu’il désire beaucoup s’entretenir avec vous ? Mais j’ai été très-injuste envers ce monsieur étranger, en cédant à mes mauvais soupçons. Le croiriez-vous, cher Eugène, il m’a fait apporter du jardin de la comtesse ce magnifique datura fastuosa, parce qu’il vous a entendu dire que j’aime beaucoup ces fleurs. — Vous avez donc pensé à votre mère dans votre paradis, très-cher Eugène ! — Aussi, j’aurai grand soin du beau datura. Eugène ne savait que penser de la conduite de l’Espagnol. Il était porté à croire que Firmino cherchait à réparer, par les attentions qu’il avait pour sa femme , les mauvaises plaisanteries qu’il s’était permises sur