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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/13

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dent malades et les font mourir. En gênerai, tu aimes beaucoup les fleurs, je le sais bien; mais, tu n’as point de connaissances en botanique, et, malgré mes leçons assidues, tu ne te donnes aucune peine pour acquérir cette science, qui sied cependant très-bien aux demoiselles, et qui leur est même indispensable; car, sans cela, une jeune fille ne sait pas à quelle classification appartient la belle rose odoriférante avec laquelle elle se pare; et cela est très-fâcheux. Dis-moi donc, Marguerite, comment appelles-tu les plantes qui se trouvent dans ces vases, là-bas, et qui sont sur le point de fleurir ? — Eh, s’écria, gaîment Marguerite, ce sont mes chères roses de Gueldre ! — Vois-tu, continua Eugène, vois-tu bien, Marguerite, tu ne connais pas même le véritable nom des fleurs