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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/140

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peine que la comtesse; et je t’offre tout mon appui pour te conduire au bonheur. A peine Firmino eut-il quitté le jeune homme, que la femme du professeur entra dans la chambre. — Eugène, dit-elle du ton sévère d’une matrone respectable, Eugène, cela ne peut pas durer plus longtemps entre nous ! A ces mots, la pensée que son union n’était pas indissoluble, que la grande disproportion d’âge était une raison péremptoire pour obtenir une séparation judiciaire, brilla, comme un éclair, dans l’esprit du jeune homme. — Oui, s’écria-t-il d’un ton moqueur, oui, madame, vous avez bien raison, cela ne peut pas durer plus long-temps entre nous ! qu’elle soit détruite l’union que produisit une