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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/145

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tamment de son réduit, et se jeta aux pieds de la comtesse. Elle poussa un cri d’effroi, et voulut se sauver. — Mais le jeune homme la saisit avec le désespoir de l’amour le plus ardent, la pressa sur son cœur; alors elle l’entoura de ses beaux bras de lys. — Ils n’échangèrent pas un mot, — mais des baisers brûlans se succédaient…… Tout à coup on entendit des pas s’approcher; la comtesse pressa à son tour le jeune homme sur son cœur : Sois libre, — sois à moi. — Toi ou la mort ! Elle parlait ainsi, en repoussant doucement le jeune insensé et en se sauvant dans le jardin. Firmino trouva son ami anéanti et hors de lui-même. — T’ai-je trompé, dit-il enfin, après qu’Eugène fut un peu revenu