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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/147

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manifestait sur le visage brûlant du jeune savant. Le jour commençait à poindre, lorsque Eugène voulut se retirer. Firmino l’accompagna jusqu’à la grille. En se séparant, Firmino lui dit : — Souviens-toi des paroles de Gabriela. — Sois libre, sois à moi. — Et prends une résolution qui te conduise promptement et directement à ton but. Je dis promptement; car nous partons après-demain matin, à l’aube du jour. En achevant ces mots, Firmino ferma la grille, et s éloigna en suivant une allée qui conduisait dans un bosquet. Eugène, à moitié mort, resta immobile. — Elle partira, dit-il, et je ne la suivrai pas ! Ce coup de foudre a détruit toutes mes espérances. — Il s’é